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31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 12:27

 

 

Castel Coucou a le plaisir

de vous inviter à l'exposition "Gouter"


Vendredi 06 Août 2010 à 18h
dans la galerie de l'association, 60 avenue St Remy, 57000 Forbach.

 

   

INVITATION EXPO SVL 2010 recto

INVITATION EXPO SVL 2010

Cette exposition présentera une sélection de travaux réalisés par les enfants ayant participé aux ateliers d'Arts Plastiques, mis en place par la Mairie de Forbach dans le cadre de l'opération "Sport Vacances Loisirs".

La galerie sera ouverte les mercredi 11, jeudi 12, vendredi 13 Aoùt, de 14h à 18h pour les familles qui désirent visiter l'exposition ou récupérer les travaux des enfants.


/// Photos

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 16:07

 

Mailing list HOTEL 2010-copie-1

 

 

Pour la deuxième édition de ce projet, Castel Coucou invite le temps d'une nuit
une vingtaine d'artistes à investir les chambres d'un hôtel.

Le but est de découvrir des œuvres et des performances caractérisées par leur singularité,
et de pouvoir rencontrer en toute intimité et dans une ambiance conviviale les artistes invités.

 


***


  Dans le cadre du projet "Une Nuit/Eine Nacht"
le vendredi 25 Juin à Forbach,

Castel Coucou met à disposition
des personnes curieuses et intéressées par l'évènement,
un bus assurant le trajet Metz-Forbach AR.

Départ 18h30 de Metz, Place de la Comédie
Retour 00h30 de Forbach, Hôtel de la Poste.
Prix libre (entre 1 et 100 euros).



Réservez vos places
en appelant au 06 61 10 66 00 ou sur castelcoucou@gmail.com

 

 

***

 

PROGRAMMATION 2010 /// 

ALEXANDER KARLE // Sarrebrück // INSTALLATION

En Fuite

il s'agit de plantes qui essaient de s'enfuir et qui stoppent leur course pour se reposer dans une petite ville telle que Forbach, située au milieu de nulle part.

Mais il est difficile pour ces plantes de rester cacher, car elles ont besoin de lumière pour vivre...

Durant cette soirée, les visiteurs peuvent les aider à survivre...

pathai@web.de

 

 

ANN GUILLAUME / ALEXANDRA SÀ // Paris // INSTALLATION

Trought INN 

 .....Investissent deux chambres ayant la particularité d'être symétrique. Une Tapisserie de Biface recouvre la cloison centrale sur laquelle deux images fixes Holes sont collées. Sur fond noir ces outils de la préhistoire qui ont pour spécificité de présenter une symétrie bilatérale et bifacial jouent sur la dualité de l'espace réel et servent de support aux dessins "trous..." insistant sur la perte de repères spatiaux..........permettent de voir derrière la matière (CF Archéologie).....

 

 

AUDREY GLEIZES / CHLOÉ MÉRIGOT // Strasbourg // INSTALLATION VIDÉO 

Nous sommes deux artistes vivant et travaillant ensemble entre Strasbourg et Paris. Notre pratique basée sur l'écriture, utilise plusieurs médiums, notamment la performance, et se développe dans un travail de vidéos s'inscrivant dans la continuité de nos dialogues pluriformes. Il  y est souvent question de difficulté à communiquer et de notion de double, d'aliénation, ou de violence des rapports humains. La vidéo en fait le récit et capture le spectateur dans les différentes couches et portes d'entrée proposées, dans les images sensibles. Des questions seront levées. Le regard du spectateur sera dirigé ici et là, il pourra faire le choix de fermer les yeux et d'être pénétré seulement par la mélancolie d'une bande son.

itype.supernovae@gmail.com // http://audrey-gleizes-data.blogspot.com/ 

http://assodeja-vu.blogspot.com/

chloemerigot@gmail.com

 

 

CHEZKITOKAT  // Metz // PERFORMANCE MUSIQUE/VIDÉO

  Metz-Forbach, Un Road Movie électronique. Par KOMPARCE

Komparce, triptyque électronique et visuel, représentant l'écurie Chez.Kito.Kat, met en son et en image un Road Movie pour le moins atypique et tout ce qu'il y a de plus commun. Le Trio Messin propose une déconstruction visuelle du trajet Metz-Forbach agrémentée de fréquences sonores jouées et improvisées en live. Le spectateur pourra se laisser imprégner de cet « hommage » contemporain aux paysages lorrains.

www.chezkitokat.com  //  http://www.myspace.com/komparce // contact@chezkitokat.com

 

 

ELISE FRANCK // Nancy // INSTALLATION

Une femme qui dort

Un lit.

Se coucher. Se reposer. Suivre un lièvre.

Dormir.

Une heure. Une nuit. Un moment.

Un cauchemar.

Un souvenir. Une histoire.

Se réveiller.

Intime et universel.

La Petite Souris glissait toujours une minuscule lettre de remerciement sous mon oreiller.

www.elisefranck.fr // info@elisefranck.fr

  

 

EMILIE SALQUÈBRE // Villers Les Nancy // INSTALLATION VIDÉO

Sans noms

Tels des vers de terre, à l’abri de tout regard, nus, nous glissons dans l’intimité.

Nous sommes entre ces passages de l’intime à la distance.

Evoquer ces allers-retours, ces chambres d’hôtel sans noms

où nous dormons potentiellement tous.

tenter la rencontre du multiple et de l’unique,

tout en traçant une mémoire à priori inutile.

emiesel@hotmail.com

 

 

FRÉDÉRIC SIMON // Forbach // PERFORMANCE

Étiquette du Saint-Graal

Le pouvoir, c’est de nommer le monde. Nos dieux ont possédé le pouvoir du verbe et du début, ne nous laissant que le rôle du perroquet fataliste. Au regard de la pauvreté imaginaire des gardiens du temple, il est de salubrité publique de reprendre notre langue en main en les laissant appeler les restes du monde comme ils l’entendent. « Ite Missa Est…. tout le monde au bistrot, c’est l’heure de l’apéro ! Étiquetage, Post-It Party, liste de courses et digressions… le réel mérite mieux qu’un seul lexique en deux tomes comme disait Robert. On peut toujours essayer sur un bout de réel à Forbach un 25 juin 2010, je vous le rappellerai le 18.

 

 

GIRI // Metz // INSTALLATION

Splutch

Dans son dispositif intitulé « SPLUTCH », le collectif GIRI réorganise l’espace d’une chambre d’hôtel en un terrain de jeu d’eau. Composée d’une trentaine de gonflables aux tailles variées, cette installation sera disposée dans l’espace de la salle de bain. L’accès à celle-ci sera obstrué par l’assemblage chaotique de ces pièces, créant ainsi une impression de débordement. En complet décalage avec son environnement, cette œuvre in situ, éphémère et ludique, éclabousse les habitudes visuelles du « spectateur-client » en le mettant devant un choix qui relève de l’immobilisme ou de la participation active à l‘œuvre. 

www.giri-collectif.com // giri-collectif@hotmail.fr

 

 

JONATHAN RESCIGNO // Metz / Berlin // INSTALLATION SONORE

Promenade, 50’ 

Avec la collaboration de l’Association Emmaüs de Forbach

Ce projet s'articule autour de la question de la mémoire et de la trace laissée par l'homme au sein des objets issus de la société de consommation.

Des messages cours, des bafouillages, des rires, des règlements de comptes, des larmes ou encore des déclarations d'amour se succèdent dans un ordre donné. Des bribes de conversation, des monologues, des commentaires. Des événements heureux, malheureux ou neutres, des formules banales, pudiques, parfois calmes ou passionnées, les commentaires des événements de notre époque... Le passé, le présent et l’avenir sont là, condensés et cristallisés.

www.rescigno.fr // contact@rescigno.fr 

 

 

LA NEIGE // Metz // PERFORMANCE MUSICALE

Ancien élève déchu des Beaux Arts de Metz expié pour avoir voulu associer la musique aux arts plastiques, et suite à une pause pour giant metalisme, Frederic Cavallin, alias La Neige, investira pour la soirée une chambre de l'hôtel. Concert, tout en impro, à base de boîtes à rythme en bois et plastique et synthés post pompidou-pre miterrandien (le tonton!).

 

 

MORGANE ROUMEGOUX // Strasbourg // PIÈCE SONORE 

Oeuvre, 3min, diffusion mono

Elle est dans un couloir, sur un socle.

Elle parle d'elle-même, elle est fictionnelle.

Elle est donnée aux spectateurs.

C'est une voix dans une enceinte.

 

 

NICOLE MURMANN // Lausanne // PERFORMANCE

Le son du temps

Une performance où deux langages se mélangent dans la sphère intime et la sphère publique.

Les textes tapés à la machine à écrire refléteront l’instant présent : la description du lieu, les émotions et les échanges avec les visiteurs. Simultanément une bande sonore décrira les histoires des objets de ma propre chambre.

Tout au long de la nuit, mon travail évoluera dans l’espace.

www.nicolemurmann.ch // nicolemurmann@gmx.ch

 

 

NOËL VAROQUI // St-Avold // PEINTURE

Qu'il est agréable de se perdre dans la peinture de pli. Un travail d'ombre et de lumière qui donne du volume au plat de la toile. Un motif instable, fragile, éphémère. Un apparent désordre dû au hasard des formes.

Toutes mes peintures sont des vanités. Mes "Lit" où les plis des couettes viennent remplacer le corps humain absent, les "Dormeur" aux corps repliés dans des drapés, me permettent d'évoquer l'aspect futile des choses et la précarité de la condition humaine.

noel_varoqui@hotmail.fr // noelvaroqui.blogspot.com

 

  

PIERRE-YVES FREUND // Augerans // INSTALLATION

Traces d'absence.

Quelqu'un est passé. Beaucoup ici porte son empreinte, une valise ouverte, son contenu offert au regard, objets blancs, empreintes de paume, lignes qu'il n'a pas écrites, lettres qu'il n'a pas lues. Sur l'écran, un film parcourt sans fin un paysage flou.

Un livre ouvert, les mots d'autrui pour dire la nuit, lire, baisser la lumière.

Se saisir d'un fragment de l'histoire aurait-il sens ...  Une mémoire nous échappe déjà.

py.freund@gmail.com // www.pyfreund.net 

 

 

RAMSA // Paris // INSTALLATIONS

Ich liebe dich moi non plus

L’Allemagne et la France s’aiment en décalage durant toute une nuit……….

"Toutes ces pratiques qu’utilise Ramsà, autorisent ce que j’ai appelé des passages d’art et l’inscrivent dans l’après- modernisme, si le modernisme était l’irréductibilité des différents langages à utiliser plusieurs médiums et à les mettre en résonance, elle se situe dans ce que j’appellerai un post-duchampisme dans la mesure où il y a chez elle un rapport ironique à l’art conceptuel." Christine Buci-Glucksmann, 2009, extrait du catalogue "Autre chose".

 

Sans mot dit

"Dépassant les fonctions symboliques lisibles du domestique, du sexe ou de l’inconscient, le lit devient le réceptacle de l’image fabriquée, avec des draps imprimés selon la technique numérique. Draps du dessus veinés par l’empreinte infographique de l’extérieur de la main de Ramsà, drap du dessous, intérieur de la paume de l’artiste."

Claire Nédellec, Conseillère aux Arts Plastiques, extrait du texte "Salle de je". 

ramsa@wanadoo.fr // www.ramsa.fr

 

SANDRA BAUD // Lausanne // PERFORMANCE LINOGRAVURE

Je grave dans ma mémoire et dans le linoléum les chambres d'hôtels qui m'accueillent dans des lieux de passage. J'imprime dans ma mémoire et sur le papier leurs identités uniques et impersonnelles, sérielles et rassurantes. Comme autant de points de chutes dans l’inconnu d’un itinéraire improbable, elles englobent mes souvenirs locaux et invitent à un voyage immobile.

pointdujour@bluewin.ch

 

 

SYSTÈME SON SAUCISSE // Metz // PERFORMANCE MUSICALE

Système Son Saucisse c'est l'animation de l'an 2000, vecteur populaire par excellence, ce crew de dj émérites allie les plaisirs simples de la table à une sélection musicale détonante. Un Sound System digne des meilleures baraques à frites.

 

 

WONDERBABETTE // Strasbourg // PERFORMANCE

Dream Hotel

Dans un espace public, traverser une chambre qui n’est pas la sienne, se frotter aux vies qui s’y déroulent… curiosité, gêne, respect, bienséance, voyeurisme ? La réponse se trouve sans doute dans notre capacité à agencer les frontières de notre intimité et de celle de l’autre. Elément mobilier déterminant, le lit offre une multiplicité de scènes stéréotypées que Wonderbabette investit, ouvrant les draps au public qui, par deux, est invité à vivre l’expérience d’être dans le corps d’un autre, de faire de choses sans les commettre.

 

Dream Hotel pose, au coeur de la foule, un univers intime dans lequel on peut se glisser, se projeter, se fermer. Wonderbabette s’approprie et reconfigure des espaces pour provoquer le face à face, la proximité et partager ainsi avec plus ou moins de pudeur les frontières du corps, du regard, de la parole… Peut-être ces frontières peuvent-elles se faire lisières où des choses ne s’arrêteraient pas mais quelque chose pourrait commencer. (Ososphère 2009)

wonderbabette@yahoo.fr

 

 

/// Photos de

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 11:23

RF319221 VERSO CARTE CRISTINA

RF319221 RECTO CARTE CRISTINA

 

 

Ainsi l’émotion nous émerge et nous submerge à travers les propositions présentées par Maria Cristina Escobar López. Au sens propre comme au figuré, elle joue avec l’ironie et l’absurde et l’affiche sans retenue, nous montrant et nous interrogeant sur l’essence du temps. Elle nous amène à des questions essentielles, l’inéluctable et l’irrémédiable… “la finitude”. Le temps nous parle d’absence, de silence, de perte et de transit ; les événements nous succèdent et nous en sommes les principaux interprètes ; l’acteur principal de tout espace, l’espace temporel et intemporel, peu importe, nous y sommes… avec ses événements, ses répétitions et ses mouvements successifs. Multipliant les points de vue et les axes de lecture, l’objet, aussi minimal soit-il, vient toujours nous raconter une histoire. Une situation où la banalité du quotidien est mise en scène et utilisée comme outil afin de générer des émotions. Ces installations interrogent sur la distance entre l’action et le récit. Il s’agit donc d’une lecture liée à la conscience que nous avons de notre “condition humaine”, une condition précaire, et du caractère fragile, éphémère de notre existence : “L’homme est grand en ce qu’il se connaît misérable”, écrivait Pascal.

 


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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 23:01

 

APPEL PROJET HOTEL 2010 RECTO

 

APPEL PROJET HOTEL VERSO

 

 

Appel à projets

Une Nuit / Eine Nacht

15 artistes sont invités le vendredi 25 juin 2010 à investir les chambres d'un hôtel de Forbach le temps d'une nuit...

 

 

PRÉSENTATION DU PROJET ///

Pour la deuxième édition de ce projet, Castel Coucou laisse carte blanche à une quinzaine d’artistes pour investir les chambres d'un hôtel de la région mosellane et proposer leur vision personnelle, dans ce lieu singulier relevant du public et du privé, de l’anonyme et de l’intime. Le but est de passer un moment convivial le temps d'une nuit, en découvrant des œuvres dispersées sur deux étages et de pouvoir rencontrer en toute intimité les artistes invités. En outre, ce projet permet de réunir des artistes émergents pour certains, et plus confirmés pour d'autres, et de défendre des projets caractérisés par leur singularité.

 

PRÉSENTATION DE L'ASSOCIATION /// 

Implantée dans la ville de Forbach en Lorraine, Castel Coucou organise depuis sa création des expositions et des résidences d'artistes en veillant à instaurer une réelle proximité avec les artistes et le public. A travers ses activités, son intérêt et son engagement pour l'art contemporain, l'association prend très à cœur son rôle d'acteur culturel, non seulement à travers son statut d'intermédiaire proposant des rencontres artistes⁄public sur son lieu d'exposition ou dans des lieux plus originaux, mais aussi en restant elle-même étroitement en contact avec la scène artistique régionale, dans une volonté de s'inscrire dans une dynamique de coopération transfrontalière et de participer pleinement à l'essor d'une grande région de l'art contemporain.

 

MODALITÉS DE SÉLECTION /// 

Les dossiers de candidature seront examinés en fonction de la pertinence et de l'originalité des propositions. Aucune forme de création artistique n'est exclue (peinture, photographie, installation, son, vidéo, performance, danse,...)

 

BUDGET ///

Seront pris en charge par l'association : le trajet de l'artiste, les repas et l'hébergement pour la nuit de la manifestation + frais de production (à définir selon projet).

 

PIÈCES DU DOSSIER À ENVOYER PAR COURRIER OU MAIL AVANT LE 01 MAI 2010 : CV /// Book /// Descriptif du projet (Démarche artistique, Fiche technique avec matériel requis et budget prévisionnel,...) ///

 

POUR OBTENIR PLUS DE RENSEIGNEMENTS SUR L'ÉVÉNEMENT, contactez nous par téléphone / 06 61 10 66 00 ou par mail / castelcoucou@gmail.com ///

 

 

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 21:10

 

fascicule hotel recto envoyé  

 

 

Une Nuit /Eine Nacht

25 septembre 2009

de 19h00 à 02h00 du matin

Hôtel de la poste

57 rue Nationale

57600 FORBACH

 

Castel Coucou laisse carte blanche à une quinzaine d’artistes pour investir 19 chambres de l’Hôtel de la Poste de Forbach et proposer leur vision personnelle dans un lieu singulier relevant du public et du privé, de l’anonyme et de l’intime. Dans ce lieu de passage et de proximité, les projets des artistes évoquent la relation à l’autre, ses correspondances ou ses manques. 

 

Le but est de passer un moment convivial toute une nuit en découvrant des œuvres dispersées sur deux étages et de pouvoir rencontrer les artistes invités en toute intimité. En outre, ce projet permet de réunir des artistes émergants ou confirmés et de défendre des projets caractérisés par leur singularité.

 

En plus des chambres, un vernissage dînatoire sera offert, ainsi que le petit-déjeuner du lendemain.

 

 


 

VALÉRIE BERT

> GO TO SLEEP

Chaque chambre d’hôtel est une sorte de palimpseste : elle devient pour une nuit l’univers intime du client qui l’occupe, puis au matin change de « peau » pour devenir le réceptacle de l’intimité du client suivant. Parmi les choses qui ne sont qu’utiles ou pratiques transportées par les clients, il y a un objet, totalement intime qui fait passerelle entre l’intimité du chez soi avec une chambre d’hôtel. C’est le sous-vêtement.

 

> HYBRICADABRA

Nous, peluchards de tout pays, plaidons pour l’hybridation parce que nous voulons réaffirmer la liberté durement acquise des peluches à disposer de leur corps. 

L’hybridation conduit à l’émergence de nouvelles espèces et pourrait devenir le moteur de notre évolution de doudous. Par ce nouveau combat nous nous engageons pour l’émancipation des peluches d’ici et d’ailleurs !!!

 

BORDERLINE

> SLEEPING WITH VAN GOGH

L’Agence Borderline s’inscrit dans une démarche contemporaine d’investigation de lieu, dont la vocation n’est pas vouée habituellement à l’art : des maisons de douane en 2007, récemment une péniche à Paris (galerie Octave Cowbell) et bientôt un hôtel à Forbach. 

 

VINCENT DELMAS

> CHAMBRE N°13

La chambre n°13 jouit d’une certaine cohérence esthétique. Seule sa télé pourrait briser cette harmonie en diffusant un programme inadapté. Je suis donc parti en quête de contenu vidéo en accord avec l’atmosphère du lieu. Des extraits du « Numéro Un - Spécial Dalida » de 1982 semblent convenir. Avec Dalida, Gilbert Bécaud, Shake, Michel Hidalgo, Bernard Hinault, Pierre Bellemare...

 

VINCENT DONNET / SÉBASTIEN GRISEY

> DERNIER BACKSTAGE AVANT L’AU-DELÀ

Rock stars éteintes dans l’anonymat d’un couvre lit en éponge! Derniers regards sur un champ de papier peint à fleurs, vedette fauchée en pleine gloire sur moquette tachée, cendrier vomissant, néons blafards... Goûtez aux charmes du décès sur réservation, petit déjeuner non compris. Installation audio-vidéo-accessoires.

 

BENJAMIN DUFOUR

> TETRIS

Tu te rappelles de ta première partie de Tetris? Non, moi j’y jouais pas à Tetris, j’avais pas de Gameboy, j’ai commencé aux Beaux-Arts… Mais je m’rappelle de Pong : mon père, il avait Pong sur une Philips, fallait déjà régler la fréquence pour capter sur la TV. J’avais pas de Pacman. On a économisé avec les frangins, on s’est acheté la Nintendo à trois. On mettait 5 francs d’argent de poche de côté et au bout d’un moment : banco! Des Super Mario, il y avait au moins 3 sur les consoles ; alors que maintenant, ils en font 1 par console, pas plus. Ils ont même fait un film… Et quel film ! … Tu te rappelles des parties en réseaux avec 2 ou 3 Gameboy ? Non, à chaque  fois que j’ai joué à ça, c’était seul. Plaisir solitaire… comme la branlette.

Diptyque vidéo performance

 

TOMMY LASZLO

> LA CHAMBRE DE BERLIOZ ET LES VACHES DU WISCONSIN

En entrant dans la  chambre vous serez invités à redécouvrir la Symphonie fantastique d’Hector Berlioz, dont l’esprit romantique sera réinterprété grâce à une musique originale de Fabrice Kastel et une installation de Tommy Laszlo. Son parti pris esthétique repose sur une idée saugrenue mais avérée émise par les chercheurs de l’Université de Wisconsin: « Les vaches qui écoutent de la musique symphonique produisent en moyenne 8% de lait en plus ». Installation. 

 

ULRICH LUDAT

> LE DERNIER COUP

Chasse. Chasser quoi? Qui chasse qui? Pourquoi? Chasser c’est l’amour. L’amour de mourir. L’amour de cœurs brisés et des yeux figés. L’être tué soutient la vie. Un coup à l’hôtel déchire la nuit citadine. Un seul a compris : chasser c’est aimer - aimer la mort. Aimer soi-même, c’est chasser soi-même; tout au long de la vie. L’amour de soi c’est se tuer pour une chose. Un coup, un shoot.

 

JC MASSINON

> NO MAN’S LAND

Cette expression signifie littéralement «Contrée d’aucun homme». Le no man’s land se situe entre deux feux, entre deux camps, entre deux. Par extension, la chambre d’hôtel est aussi une zone neutre située entre la veille et le lendemain. On y fait un stop par envie ou nécessité, on y fait l’amour, ou on y fait rien, on y vide le bar ou le papier toilette...

 

MIAOU!

Tel le chat, qui vient se lover dans le creux du coeur tout en plantant ses griffes dans l’âme. Pareil à l’amour, qui fait planer dans l’éden tout en attirant vers les plus sombres abîmes. Telles la batterie sensuelle d’Agathe «Kitoko»  et la guitare puissante d’Hendrik Bleyen. Direct et sensible, de l’émotion à l’état brut. A travers des accords grunges redoutables et une rythmique new wave hypnotique. Accompagné de voix et de râles possédés, MIAOU est votre animal de compagnie idéal.

 

CHLOÉ RUCHON

> BARBIE FOOT 

Le «Barbie Foot» réunit en un même objet deux univers que tout oppose. D’un côté le monde tout rose de Barbie, jeu de petite fille mais aussi tout l’univers de la séduction et de l’ultra féminité, de l’autre le monde viril du sport. Ce projet a été réalisé en partenariat avec la société BONZINI et la marque BARBIE. Design d’objet.

 

SKALL

Dans l’alcôve d’une chambre, voilée, dévoilée, peau et fluides se mêlent s’entremêlent, se fondent... Érotisme décalé? Rituel magique? Construction, destruction, mutation fluide... Création d’image troublante ou extatique... Un univers sombre et nocturne de joie et de mélancolie... Un lent voyage au travers de la nuit profonde.

 

SYSTEME SON SAUCISSE

Système Son Saucisse c’est l’animation de l’an 2000, vecteur populaire par excellence, ce crew de dj émérite allie les plaisirs simples de la table à une sélection musicale détonante. Un Sound System digne des meilleures baraques à frite.

 

ALBERTO SORBELLI

A travers ses interventions, Alberto SORBELLI s’est engagé dans une pratique immatérielle qui ne se contente pas de commenter ou de représenter le présent mais qui le produit. L’artiste est devenu le catalyseur de situations où la participation n’est pas implicite mais tangible. Le regardeur fait partie intégrante de l’oeuvre, c’est sa participation qui la détermine.

 

PHILIPPE ZUNINO

Passez une nuit de rêve et de communion artistique avec l’Abbé Chamane et Monsieur Toutou, au coeur du cinéma-être, expérimentez une leçon de cinéma à l’hôtel et une expérience partagée avec deux Arteurs du commun Legrand & Zunino - artistes/acteurs-

 

 

/// Photos de "UNE NUIT/EINE NACHT" 2009 ///   

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 13:01

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Photos

du 7 Juillet au 2 Septembre 2007 au Casino Luxembourg

WELCOME TO OUR NEIGHBOURHOOD 
CASINO - LUXEMBOURG

vernissage le samedi 7 Juillet 2007.

Welcome to Our Neighbourhood est un projet d’expositions organisées dans le cadre de « Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007 ». Trois associations travaillant au Luxembourg (artcontemporain.lu asbl), en Lorraine (Castel Coucou) et en Sarre (K4), engagées dans la promotion des arts plastiques, se sont donné pour mission de réaliser une suite de trois expositions différentes. Celles-ci sont mises en forme par différents commissaires d’expositions travaillant dans la Grande Région. Elles se dérouleront à Metz, Sarrebruck et Luxembourg. Les commissaires d’expositions font leur choix parmi les artistes travaillant au Luxembourg et dans la Grande Région, ceci non dans un but de représentativité nationale ou régionale, mais afin de réaliser un projet d’exposition cohérent et s’inscrivant dans une qualité d’ordre internationale.

Plutôt qu’être le sujet d’une exposition, le titre Welcome to Our Neighbourhood se réfère à la vie commune de trois nations voisines et à leur tradition centenaire de terre d’accueil


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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 12:56
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Photos

du 23 juin – 4 août 2007 à la Stadtgalerie
Welcome to Our
Neighbourhood
Stadtgalerie - Sarrebruck

vernissage le 22 Juin 2007.


L’intention qui préside à la réalisation de ces expositions, titrées toutes les trois « welcome to our neighbourhood, maladroitement traduisible en français « bienvenue dans notre voisinage/ou notre quartier », est la volonté de faire circuler et faire valoir la scène artistique de la « grande région »  que constitue la réunion de la Sarre, du Luxembourg et de la Lorraine- trois territoires néanmoins clairement distincts.
L’idée de présenter des expositions à caractère régional ou même suprarégional pourraient donc apparaître comme une idée rapide et peu satisfaisante du point de vue de l’art, tout juste susceptible de satisfaire le seul jeu politique.
Ce constat a mené depuis de nombreuses années, à  une relative ignorance des artistes de la scène régionale pour mieux les encourager à se faire encourager ailleurs, et faire ses preuves en dehors.  Mais les temps changent : le modèle anglo-saxon dominant la culture des masses comme le marché de l’art, une pluralité de scènes, volontiers territorialisées, se mettent en concurrence les unes avec les autres – ou devrait-on dire en émulation – et toutes les villes qui veulent donner l’impression de leur compréhension des enjeux de leur temps s’organisent là une biennale, ici une foire d’art contemporain, ou un musée d’art contemporain à l’architecture remarquable… Mêmes comportements ici et là : la scène artistique n’a jamais été si globalisée, aussi le moment apparaît-il propice à revisiter sérieusement cette relation au « local » - voire, le local en question.
Un écueil de ce type d’exercice est probablement l’exposition de « local heroes » qui s’avère vite être un ghetto comme un autre, et la promotion induite pourrait vite se faire contre-productive. Finalement, le local d’aujourd’hui pourrait ne pas être celui de demain, ou même devenir celui du voisin. Autant dire que ce critère du local, du régional, du supra-régional ou du national, n’a aucun sens. Voilà une difficulté à surmonter lorsque le critère semble être la base d’un projet.
La question qui se pose dès lors serait : comment intégrer la dimension régionale sans en faire un ghetto, poser la question de ce qu’est ce « neighbourhood », cette notion qui croise à la fois environnement et proximité ( à la fois quartier et voisinage), quel sens ce mot peut-il avoir en termes d’expositions ?
Il n’y a pas de ghetto ici, la question régionale ayant été délibérément prise au sens large. Tous les artistes réunis ici vivent ou ont vécu dans cette grande région, y ont étudié, certains ne sont que de passage ; d’autres y sont nés et y resteront vraisemblablement, certains ne rêvent que d’en partir. Certains vivent à Berlin, à New York ou à Dublin. Le fait qu’ils aient résidé ou qu’ils résident dans cette grande région ne marque pas réellement leur pratique ou le contenu de leurs œuvres. Le véritable environnement, le véritable voisinage, la véritable proximité, c’est celle de cette appartenance au champ de l’art, et l’engagement dans un dialogue avec l’histoire et avec leurs collègues artistes, passés, présents et à venir. La réunion de ces œuvres est un épisode de leurs histoires, et la rencontre du public avec elles est tout aussi fugace. L’affinité avec une œuvre est une histoire personnelle néanmoins, le parcours d’amateur d’art – si éclairé soit-il - est une affaire privée. A charge de chacun de tisser les liens, d’associer les images, les idées, les mots, pour créer sa propre histoire et découvrir, à son tour,  ses propres affinités. 
Pour cette exposition, une idée assez simple a été retenue : réunir des artistes pour la qualité de leur travail, en ne craignant pas une grande diversité de propos et de formes, et faire le pari de leur capacité à se « constituer en exposition ». Chaque œuvre accueillant ainsi dans son voisinage, une ou d’autres œuvres.
Les pièces d’Etienne Pressager, Tina Gillen, Claudia Vogel ou Jason Gubbiotti incluent plus ou moins discrètement, les marques d’une conscience accrue de leur condition d’œuvres : interrogeant leurs contraintes propres de dessins ou de peinture, les dynamiques internes qui s’y lisent analysent leur propre relation  à l’intention qui les motive et aux réalités qui les construisent.
Pour d’autres artistes, comme Roger Wagener, Marion Auburtin ou Christophe Baudson, des faisceaux d’influences ont partagés et qui donnent à lire les héritages  du pop art et leur prolongements dans une société dominée par le loisir et le spectacle. Marion Auburtin manifeste un intérêt pour les objets peints, chers aux années 60, et les décline dans des séries de cartouches décorées, de camionnettes, d’avion ou de pistolets. D’autres artistes comme Etienne Boulanger et Simone Decker peuvent se questionner sur la valeur d’usage de l’œuvre d’art, en immiscant leurs pièces dans l’espace d’exposition en évitant les signes ostensibles de l’art.
Cette exposition n’a pas de thème, pas d’idée particulière qui se déroulerait au fil des salles, illustrées par les œuvres. Les œuvres ont été sélectionnées individuellement, pour l’envie de les présenter, ce qui suffit à justifier pleinement leur présence. Elles ont néanmoins des affinités entre elles et avec des questions communes, des sphères d’influences et des conditions partagées ; chacune porte en elles leur contexte, les préoccupations d’un époque comme la conscience des développements récents de l’art.
Corinne Charpentier 

Artistes participants :

Marion Auburtin, Christophe Baudson, Etienne Boulanger, Simone Decker, Tina Gillen, Jason Gubbiotti, Amandine Meyer, Olivier Nottellet,  Etienne Pressager, Claudia Vogel, Roger Wagener.


Commissaire d’exposition :
Corinne Charpentier

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 12:54

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du 4 au 22 avril à L'Arsenal

WELCOME TO OUR NEIGHBOURHOOD 
ARSENAL-METZ

vernissage le samedi 21 Avril 2007.

« Il est certain qu’aujourd’hui il faut faire un effort supplémentaire pour appréhender l’art contemporain. »Jacques Santer, Président de la Fondation Musée d’art moderne Grand-Duc Jean, interviewé par Claude Neu 
dans MUDAM 2000-2004 Almanach.

« Je donne à celui qui la regarde [l’œuvre d’art] autant d’importance qu’à celui qui l’a faite. » Marcel Duchamp

Bienvenus chez nos voisins.
« Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007 » oblige. Nous voilà invités à exposer des artistes de notre choix dans les instituts culturels des pays limitrophes. C’est toujours un exercice quelque peu périlleux de quitter ses cimaises, que l’on connaît comme sa propre demeure, que l’on a parfaitement assimilées et dont on peut tirer toutes les qualités et cacher les petits défauts. Alors forcément on se sent comme pris en flagrant délit d’empiètement sur les plates-bandes d’autres directeurs d’institution. On hésite, on tourne autour, mais on se lance !

En tant que directrice de deux centres d’art dans une ville relativement petite, à l’origine aucunement destinée à devenir un lieu où l’art contemporain se développe, je suis particulièrement confrontée au clivage entre le public et la production artistique. « Je n’y comprends rien » … combien de fois n’ai-je déjà entendu cette phrase ? Mais qui d’entre nous, à part les spécialistes, comprend quelque chose à la nouvelle technologie, à l’informatique ? Mais est-ce que cela nous empêche de nous y intéresser, de posséder le dernier modèle de téléphone portable et d’ordinateur ?
Alors pourquoi ce rejet ? Pourquoi ces exclamations du genre « Où est le talent là-dedans ! » qui, si elles ne frisent pas carrément l’imbécillité, témoignent toujours du refus d’accepter l’oeuvre contemporaine comme l’expression de la capacité de l’artiste de parler du monde qui nous entoure. Cela me désespère d’autant plus que je suis persuadée que l’art actuel, correctement perçu et assimilé, débouche sur une autre vision du monde, autrement bouleversante aussi, loin des idées reçues, parfois ironique ou provocante, toujours engagée. Je citerai ( ?) à ce propos la réponse de Louise Bourgeois à la question « Qu’est-ce que l’art » de Lawrence Weiner en 1989 : « L’art est un privilège, une bénédiction et un soulagement … Ce que signifie l’art moderne, c’est que vous devez continuer à chercher de nouvelles manières d’exprimer les problèmes, qu’il n’y a aucun chemin définitif et aucune approche figée. Cela explique pourquoi l’art ne peut que continuer. » L’art s’approche de la vie jusqu’à en faire partie intégrante. L’artiste par le biais de son œuvre, exprime des opinions, pose des questions et nous offre un espace de réflexion.
Pour contrecarrer l’appréhension, pour encourager l’accès à l’exposition qui, comme le souhaitent les initiateurs de « Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007 », devrait engendrer un intérêt populaire pour la culture contemporaine,  j’ai décidé de choisir comme thème le paysage et son corollaire plus abstrait, l’espace. Des thèmes faciles d’accès à première vue devraient interpeller le spectateur. Ce paysage, patrimoine commun à tous les habitants de la « grande région », est un sujet classique que nous pensons maîtriser. Mais ne nous trompons pas. Rappelons-nous que Cézanne nous a déjà appris que le paysage est aussi une chose mentale. Et notre familiarité avec les lieux dans lesquels nous déambulons tous les jours, nous empêche souvent de voir, de prendre conscience de la structuration, des mises en place et mises en ordre, des relations spatiales, temporelles, logiques et politiques. Les questions fusent. De quel paysage parlons-nous ? Du paysage de la nature, du paysage urbain, du paysage intérieur, du paysage rêvé, du paysage métaphorique …. Au grand nombre de questions répond la diversité des démarches des artistes.
Danielle Igniti

Artistes participants :
Pierre Filliquet - François Génot - Djos Janssens - Carine et Elisabeth Krecké - Elmar Mauch - Myriam Mechita - David Russon - Yoann Van Parys - Vera Weisgerber

Commissaire d’exposition :
Danielle Igniti

Lieu :
ARSENAL
3, avenue Ney
F- 57000 Metz
Tel : +33 (0)3 87 39 92 00
www.mairie-metz.fr/arsenal.

 

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 12:49
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Photos
du 4 au 22 avril au castel coucou

LE BAZAR DU CARREAU
NIKOLAS FOURRÉ
MARTA JONVILLE

vernissage samedi 02 juin.

www.carreau-forbach.com

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 12:47

boule.jpg
Photos
du 4 au 22 avril 2007

TRANS-LOCATION
ÉTIENNE BOULANGER 

vernissage samedi 19 mai.

http://etienneboulanger.ifrance.com
http://www.etienneboulanger.com


Les slim architectures tentent de réduire l'espace qu'elles occupent. Semblables aux parois des lieux dans lesquelles elles s'inscrivent, ces constructions se confondent avec leur environnement architectural immédiat. Des parois temporaires sont réalisées au plus prêt des murs de la galerie tout en ménageant un passage minimum le long de ceux-ci. Réalisée à l'aide de matériaux de construction standard et intégrée aux différentes pièces et espaces de circulation, cette intervention absorbe le lieu d'exposition dans sa totalité. La disproportion de ces volumes clos vis à vis des dimensions des salles et l' absence continue de perspective empêchent toute compréhension globale de cet espace. Cette contrainte forte sur la circulation altère la perception que nous avons du lieu et remet en question sa fonction d'espace en tant que tel.

Dans la seconde partie de l'exposition, les modules de construction en bois issus des interventions contre -formes ligne A* sont plaqués contre les murs, le sol et le plafond de la grande salle. Cette intervention procède de cette même démarche d'annulation et de soustraction du lieu au lieu. L'espace de la galerie est rendu borgne, privé de toute lumière, à la fois évidé et saturé, sans plus aucun repère.

réalisées à Orléans dans le cadre de la résidence Mixar/Labomedia 2007


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